J’ai envie
de commencer cet article en vous disant que le deuil est une étape et
non une fin en soi. Il y a donc de l’espoir d’un côté, tout en assumant
que certains moments ne seront pas agréables, et il y a une vision
également, en intégrant pleinement que ce n’est pas le deuil qui doit
décider à votre place de comment vous vous sentez ou de comment doit
être votre vie à présent.
Dans tous les cas, la partie la plus importante consiste à accueillir pleinement ce qui est en train de se produire. À l’extérieur bien entendu, mais surtout à intérieur de soi-même, nos émotions. Sans cet accueil bienveillant et profond, nous reproduisons dans notre vie des situations qui nous obligent à contacter ces émotions, de grè ou de force. Mais cela vous le savez.
Il n’y a pas
de petit ou de gros deuil. Chacun de nous vivons ces évènements de
manière différentes car, au-delà des faits, (séparation amoureuse ou
perte d’un proche), c’est l’impact émotionnel qui nous touche avant
tout, qui nous submerge, qui nous paralyse.
C’est très important car, si nous nous identifions exclusivement à cette partie de nous, (qui existe bel et bien nous sommes d’accord, et que nous ne souhaitons absolument pas nier pour autant), nous n’avons alors pas d’autres choix que de souffrir. Notre vie se résume alors à cet événement douloureux et nous sombrons, tout s’écroule à cause de ce lien, de cet attachement. Sans lui, nous ne sommes plus rien.., ce qui est profondément faux bien entendu !
C’est très important car, si nous nous identifions exclusivement à cette partie de nous, (qui existe bel et bien nous sommes d’accord, et que nous ne souhaitons absolument pas nier pour autant), nous n’avons alors pas d’autres choix que de souffrir. Notre vie se résume alors à cet événement douloureux et nous sombrons, tout s’écroule à cause de ce lien, de cet attachement. Sans lui, nous ne sommes plus rien.., ce qui est profondément faux bien entendu !
Si vous
considérez qu’une partie de vous est profondément affectée (ce qui est
inévitable) mais que d’autres parties de vous poursuivent leurs
existantes (ce qui est bien normal aussi), vous êtes alors en deuil,
tout en étant à votre place, dans votre vie, à la fois touché et à la
fois présent au reste de votre vie, avec des joies et des peines.
Certaines
personnes confondent ce changement de point de vue, ce détachement,
avec un manque d’amour. Elles culpabilisent de vivre leur vie sous
prétexte qu’un drame est survenue. Ce jugement et cette culpabilité
envers vous-même ne sont pas à leur place. C’est M.Égo à nouveau qui
cherche à vous jouer des tours et qui vous dit : « non non, tu n’a pas
le droit d’exister, de vivre, d’aimer la vie, de t’épanouir, comment
oses-tu après ce qui vient de se produire, honte à toi ! tu n’es pas une
belle personne !! blablabla.. Ou quelque chose dans ce genre. Repérez
bien ce discours et bien entendu, ne l’écoutez pas !
Ce
changement de point de vue ne peut s’opérer qu’en étant présent à
soi-même, et donc, conscience de ce que nous portons en nous, et donc au
contact de TOUTES nos émotions. Plus vous chercherez à aller bien à
tout prix, plus vous nierez ce qui vous dérange, et plus la souffrance,
parfois silencieuse, perdurera et se transformera en maux de tous
genres…
Le corps de souffrance et la victimisation
Le corps de souffrance et la victimisation
Mais attention ! Je vous ai dit que le deuil n’est pas une fin en soi ! Et je le maintiens.
Vient le
moment où il vous est aussi nécessaire de reprendre VOTRE vie, vient ce
moment où vous vous sentez prêt ! Vous avez le droit d’exister, non pas
comme s’il ne s’était rien passé, comment le pourriez-vous d’ailleurs,
mais en considérant que cet évènement « FAIT PARTIE » de votre vie MAIS
« n’EST pas » votre vie !
Vous comprenez ? C’est une question d’identification.
Vous comprenez ? C’est une question d’identification.
L’environnement
à de l’influence sur nous, soit, mais ce n’est pas non plus à
l’environnement de décider à notre place la manière dont nous devons
nous sentir dans notre vie ! non non et non !!!
Et en même
temps, accueillez autant de fois que nécessaire ces émotions difficiles
sans vous juger de faire votre Caliméro de temps en temps. Vous n’êtes
pas des machines, respectez-vous, accueillez-vous, aimez-vous, puis
agissez POUR vous. […]
Pour terminer, et parce que cela est TRÈS important, rappelez-vous de l’histoire de la petite âme… http://chrysalyda.com/2014/03/02/histoire-dames/
Maxime Gréau, blog « heureux dans sa vie »Transmis par Nadine Jane S.
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